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Concert

by Kebous

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1.
Judith 04:00
2.
Opium Tango 03:43
Du haut de ses talons Elle n'y est pour personne Elle toise l'horizon Moi cow-boy, of course lonesome Elle étoile mais pas danseuse Storyboard so british Ca prend l'eau romantique de la guimauve contre un kiss Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo On le saura jamais de son sourire S'il va faire un temps de chien Ou un soleil magnifique Dans un champ de fraises, en faire son pique-nique Of course, lady, les cheveux dans le vent Free like a beatnik Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo Love, love, you, please, ça prend l'eau de tous les bords J'envisage désormais ton corps entre deux portes derrière la glace À cache-cache dans le noir, rechercher la trace De Bangkok à Hanoï, recherche à te voir Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo Dans une volute, une femme, nue, danse Opium tango et vertigo
3.
Ma cavale 03:28
Ma cavale est souveraine Tout ce bruit m'est nécessaire Un roi sans sa reine a de la peine Monte au créneau, vomit sa haine Vivre l'enfer en bord de mer Des embruns de vague-à-l'âme La roulette russe use mes nerfs Avec élégance choisir son arme Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western Vont encore se faire la belle, ne pas finir Six pieds sous terre Ma cavale est souveraine Tout ce bruit m'est nécessaire Vivre libre ou se tailler les veines Se persuader de faire l'affaire Des rejetons en dents de scie Mangent tout cru les cul-bénis .. tête roule dans le vacarme Pour de l'oseille, pour de la came Pour de l'oseille Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western Vont encore se faire la belle, le bout du tunnel Avec une pelle Ma cavale est souveraine Tout ce bruit m'est nécessaire Dans la gueule de la baleine Pour Pinocchio c'est six ans ferme Si c'était à refaire Le casse du siècle, la belle affaire Innocent, les mains pleines, les yeux chargés de peine Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western Vont encore se faire la belle, ils vont mourir À tire-d'aile Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western Vont encore se faire la belle, ne pas finir Six pieds sous terre Ma cavale est souveraine Tout ce bruit m'est nécessaire Un roi sans sa reine a de la peine Monte au créneau, vomit sa haine Vivre l'enfer en bord de mer Des embruns de vague-à-l'âme La roulette russe use mes nerfs Avec élégance choisir son arme Ma cavale est souveraine Ma cavale est souveraine Ma cavale est souveraine
4.
L'un dans l'autre Tu resteras l'autre Celle que l'on voit entre deux portes Celle qu'on ne présentera jamais aux autres L'un dans l'autre Tu es celle avec laquelle on déploie son zèle Celle avec laquelle on emploie ses ailes À faire voler les "comme tu es belle" Et tu resteras celle Que l'on appelle Quand tout le monde dort En assumant ses torts Et tu resteras celle Qui attendra son tour Avec dans les mains une pelle Pour enterrer dans la cour Tous mes "je t'aime" Le pion a pris la tour Remis le feu au bourg de celui qui recontra celle Qui, sans le faire exprès, derrière des grands yeux verts Comme le cul d'une bouteille m'a jeté à la mer La mer tue les hommes qui, par lâcheté, S'en remettront à la facilité De s'enfuir comme Si rien d'autre n'existait De s'enfuir comme Si rien ne s'était passé Ce passé qui résonne Comme une porte mal huilée Un vieux pneu de crevé Un mauvais calcul en somme La vie d'agent secret Ne me fait pas rêver Je n'en ai pas la carrure Ni même la voiture L'un dans l'autre Tu resteras l'autre Celle que l'on voit entre deux portes Qu'on ne présentera jamais, non jamais aux autres L'un dans l'autre Tu es celle Qui restera l'autre Qui voulait devenir celle pour qui j'ai quitté l'autre L'un dans l'autre L'un dans l'autre
5.
Capitaine 05:03
J'aurai partagé La gamelle de ces hyènes Qui ramènent leur science À l'heure des repas Ou à la fin du mois Pour compter l'oseille Entre les sourds, les dingues Qui ne s'entendent pas La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine La coque du rafiot en mille et cent morceaux Et de lambeaux de chair en vieilles peaux de chagrin Estocades et finales, tous ces torts dans les cales La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse Cet appart en croisière d'autre mondes à l'assaut À y perdre leurs dents, leur courage ou leurs os J'ai tué le dernier de ces marins d'eau douce La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse Il n'y a plus personne ici pour en découdre Lâcheté se répand comme une traînée de poudre Jadis on combattait sous la voûte du ciel De nos jours les pirates font dans le logiciel La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine Il aurait voulu cela et ce son, sa prière, les sourires son T.O.C., courbettes et pacotille Les destins s'accumulent devant l'embarcadère Pleurons pour soulager les dernières borderies La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
6.
J'ai Pris la ligne La ligne la plus longue au monde Une ligne De cent quarante kilomètres de long Une ligne tout de bitume et de plein front Pas un virage, juste quelques mirages sous un soleil de plomb Une poussière dans l'histoire Se perd dans l'isoloir Horizon dans la mire Un sourire pour la rime Bille en tête Seul au monde Magic road, roue libre, Balladonia Motel Highway que luna, South-West Australia C'est immense C'est immense C'est immense C'est immense... Le regard se disloque en kilomètres Les yeux en facettes Postcard, paysages, couleur rouge rouge Rouge sang Kaléidoscope, syncope, écope Du fond de ton époque épique Dans la mire, les drapeaux noirs se sont dressés Ils y flottent en circonférence Ils y dansent autour de la dépouille Oiseau de malheur, festin de malchance Suicide des images, kamikaze, trompe-la-mort, en carcasses de métal J'ai pris la ligne, la ligne la plus longue au monde Une ligne De cent quarante kilomètres de long Une ligne tout de bitume et de plein front Pas un virage, juste quelques mirages sous un soleil de plomb
7.
Puisque plus rien n'a d'importance À longue ou brève déchéance Parce que j'ai dû perdre le sens De toute forme d'insouciance Parce que plus rien n'a d'évidence Que tout est tombé sous le sens J'ai délégué les espérances au cinéma des apparences Dire que j'étais cet ingénu Pauvre crétin tombé des nues Mon corps rongé par l'impatience Déjà foutu pour la science Dire que j'étais cet ingénu Face au paradoxe perdu Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Chez les marchands de références des corps dénudés de conscience Des corps qui dansent d'impatience Et se disloquent et se distancent Pour différer l'indifférence de nos corps nus sans consistance Qui se mélangent en substance jusqu'à l'extase, jusqu'à l'absence Dire que j'étais cet ingénu Pauvre crétin tombé des nues Mon corps rongé par l'impatience Déjà foutu pour la science Dire que j'étais cet ingénu Face au paradoxe perdu Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps J'habite encore dans l'existence, tiens dans ses propres dépendances Un corps qui cherche une contenance et qui survit par impatience Puisque plus rien n'a d'importance À longue ou brève déchéance Parce que j'ai dû perdre le sens De toute forme d'insouciance Dire que j'étais cet ingénu Pauvre crétin tombé des nues Mon corps rongé par l'impatience Déjà foutu pour la science Dire que j'étais cet ingénu Face au paradoxe perdu Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
8.
Y Fait Pas Beau sur ma planète Avis général de tempête Il fait pas beau par la fenêtre Il va pleuvoir enfin peut-être Alors depuis question de survie Je ne sors plus sans mon parapluie Je sors plus sans mon parapluie Pour me protéger du temps qui passe Ou de celui qui m'est imparti Du temps qui fait, du temps qui trace Petit sillage, petit radeau Tous les matins devant ma glace Je me dévisage à fleur de peau J'ai l'air fané à la surface Je sors plus sans mon parapluie Pour me protéger du tout venant Tandis que le ciel s'obscurcit Moi je le brandis fièrement Et soudain je reprends confiance La tête haute sans aucun doute Comme un champignon en vacances Je me faufile entre les gouttes Y Fait Pas Beau sur ma planète Avis général de tempête Il fait pas beau par la fenêtre Il va pleuvoir enfin peut-être Alors depuis question de survie Je ne sors plus sans mon parapluie Des parapluies tout en couleur Contre tous les désagréments Avec des baleines à vapeur Et des tuyaux d'échappement J'ai même un parapluie tout jaune Comme un soleil avec des voiles Qui me servira d'anticyclone En cas d'intempérie mondiale J'ai le parapluie télescopique Pour observer la stratosphère Dont les relevés pluviométriques Ne sont pas tombés de la dernière Des parapluies aphraodisiaques Seulement pour les grandes occasions Et même un parapluie matraque En cas de manifestations Y Fait Pas Beau sur ma planète Y Fait Pas Beau sur ma planète Pour me protéger des climats Et de la chie-en-lit ordinaire Sourires vengeurs, etc Des militants, des militaires Pour échapper à mon karma Aux pollutions nucléaires Aux postillons de mon crachat Ainsi qu'aux regards de travers Y Fait Pas Beau sur ma planète Moi je vis en cache sous le baromètre Y Fait Pas Beau c'est pas la fête Je suis fait comme un rat des pâquerettes Alors quand je tente une sortie C'est jamais sans mon parapluie Mais j'avais compté sans le vent Qui m'a retourné mes parapluies A chaque jour de mauvais temps L'un d'eux s'envolait à grand cris Désormais je reste enfermé dehors Je regarde la pluie faire flic flac floc Je dessine des soleils de buée J'ai l'air d'un con sans mon pébroc Y Fait Pas Beau sur ma planète Y Fait Pas Beau sur ma planète Y Fait Pas Beau sur ma planète Y Fait Pas Beau sur ma planète
9.
Faire un tour dans l'hémisphère Flirter avec le diable Le deal du siècle, de l'insondable Le deal du siècle, de l'insondable Que pense la brebis de la Bible Que devient son bouc émissaire Entre nos deux hémisphères Soient A et B deux points primates Ne passe maintenant plus guère Qu'une seule et nouvelle droite Je n'y suis pour rien, monsieur le commissaire Dans ce morbide itinéraire Mes deux lumières en luminaires Ouvrez donc la chasse aux sorcières Poussez la pucelle au bûcher Mettez la Marianne aux enchères Je ne ferai jamais l'affaire aux farandoles du premier mai Quand les guignols ouvrent le bal derrière leur (?) front national Faire un tour dans l'hémisphère Flirter avec le diable Le shoot du siècle, de l'insondable Le shoot du siècle, de l'insondable Pris au piège dans une sphère Il est un drôle de ministère Celui des affaires pas très claires Ou d'enivrantes dialectiques De là Prévert se revendique De poésies pseudo-lunaires Peuplées de corps de baby dolls qui Le nez vautré dans la colle Font l'amour vite et sans latex Sans émotion, presque sans sexe Et, dans cette sombre atmosphère, Se cache l'artiste de la misère Qui façonnera la rumeur colportée par tous les facteurs Qui est pyromane ou pompier Qui est l'arroseur, l'arrosé Le guillotin, la guillotine Qui est le marin, la marine De l'enfer des flammes du pétrole Surgit cette autre baby doll Celle qui frise l'incandescence Brûle notre histoire, notre essence Elle déambule d'éther et d'alcool En dégainant son auréole Faire un tour dans l'hémisphère Flirter avec le diable Le deal du siècle, de l'insondable Le deal du siècle, de l'insondable La Fontaine a ses fables Jésus-Christ a ses tables De multiplication céleste Des emmerdements et du reste Des astronautes déjà qui ont vendu la peau de la Grande Ourse Des libéraux qu'ont tout perdu en jouant leur vie à la Bourse Le terroriste a le paradis L'idéaliste a le tiercé Et les femmes ont Paris Paris parie tout sur l'Elysée Foutre le feu mais par principe Tuer son père ou son Oedipe Aller coucher avec l'enfer Elever les songes des chimères Elever les cendres et des chimères Faire un tour dans l'hémisphère Flirter avec le diable Le deal du siècle, de l'insondable Le deal du siècle, de l'insondable Faire un tour dans l'hémisphère Flirter avec le diable Le deal du siècle, de l'insondable Le deal du siècle, de l'insondable
10.
Lolita nie en bloc elle navigue au loin Sous les cils à cent lieues de se douter que Les silences et la jalousie la guettent Elle oublie la liste et l'allonge Encore elle veut s'isoler Et alors elle s'absorbe de nouveau dans la contemplation De ses pieds Un ange passe Un ange passe Et puis son doigt décrit dans l'air Des étoiles ou bien des éclairs Elle ignore si superbement Les sentiments les aléas de l'amour Elle s'avance vers la fenêtre Abandonnée lascive et elle Couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous Un ange passe Un ange passe Un ange passe Un ange passe Désolé Lola je n'ai pas su déchiffrer le sens secret De tes gestes lents aérés, Simulacres ou magie futile A moins que le vide et l'ennui Ne s'emparent de toi Lolita et si cette bulle pleine de rien Voulait se crever enfin Un ange passe Un ange passe
11.
J'étais content de partir, quand je suis parti de chez moi, J'étais content de me dire, que je partais chez toi Tu me diras y'a rien de pire, que s'faire la malle en mai. C'est plus sympa de mourir quand on est en été Toute l'année à servir, asservi par l'armée, Ramasser sans rien dire des cadavres en papier. Les morts ont le sourire, pour eux la guerre, c'est terminé. Pour leur dernier soupir, au moins, on leur foutra la paix. Et un jour, en hiver, j'ai ôté mon képi, j'ai noyé dans la bière l'amour de la patrie Sortir de l'enfer, je suis un insoumis. Chopé la belle à faire, je vais rester dans mon lit Déserteur, c'est le bonheur, Finies les rafales Et le pire dans le meilleur, c'est que je suis en cavale. Je vais les planter là, les képis, la flicaille. Prête-moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse. J'étais content de partir J'étais content de partir J'étais content de partir, quand je suis parti de chez moi, J'étais content de me dire, que je partais chez toi Tu me diras y'a rien de pire, que s'faire la malle en mai. C'est plus sympa de mourir quand on est en été Toute l'année à servir, asservi par l'armée, Ramasser sans rien dire des cadavres en papier. Les morts ont le sourire, pour eux la guerre, c'est terminé. Pour leur dernier soupir, au moins, on leur foutra la paix. Et un jour, en hiver, j'ai ôté mon képi, j'ai noyé dans la bière l'amour de la patrie Sortir de l'enfer, je suis un insoumis. Chopé la belle à faire, je vais rester dans mon lit Déserteur, c'est le bonheur, Finies les rafales Et le pire dans le meilleur, c'est que je suis en cavale. Je vais les planter là, les képis, la flicaille. Prête-moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse. J'étais content de partir J'étais content de partir J'étais content de partir Déserteur, c'est le bonheur, Finies les rafales Et le pire dans le meilleur, c'est que je suis en cavale. Je vais les planter là, les képis, la flicaille. Prête-moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse. Déserteur, c'est le bonheur, J'étais content de partir Déserteur, c'est le bonheur, Finies les rafales Et le pire dans le meilleur, c'est que je suis en cavale. Je vais les planter là, les képis, la flicaille. Prête-moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse...
12.
Il est des trains comme des gens Il y en aura des pressés Certains qui iront droit au but Et enfin d'autres qui pratiquent le pas de sénateur Lentement mais sûrement, assurément Les trains qu'j'fréquente sont de ceux-là Ceux-là même qui transportent et catapultent Et ramènent chacun à soi Un de ces trains qui est plein de vieux Plein de jeunes, de marmots et de puceaux Des budasses, des amoureux, des grabataires Quelques chiens et quelques chats Sans oublier le gardien de zoo, ce monsieur à la casquette Au sourire en contre-danse Il est des trains comme des gens Tout plein de zèle évidemment Je me laisserai faire Je me laisserai faire Il y a le côté des fumeurs et le côté des non fumeurs Il y a la vieille et son chapeau Et puis l'intello à lunettes Et puis y a moi sans savoir Il y avait qui, il y avait quoi Et même pourquoi Mais j'y suis las, hélas Il est des trains comme des gens Pressés comme toi sans aucun doute Pressés Il est des trains comme des gens Pressés comme moi sans aucun doute Les trains qu'j'fréquente sont de ceux-là Ceux-là même qui transportent et catapultent Et ramènent chacun à soi Chacun chez soi Chacune à toi Et tout pour moi Il va de soi La gare Saint-Jean à Matabiau Le voyage est calme et sans surprise Je me laisserai faire Je me laisserai faire Il est des trains comme des gens Ceux-là même qui transportent et catapultent Et ramènent chacun à soi Un de ces trains qui mène à rien Un de ces trains qui s'plante de chemin Un de ces trains qui tourne en rond Un train arrière nommé désir Je me laisserai faire Je me laisserai faire
13.
Au galop 08:30
Interdit lunaire En déficit de perspectives Survole les promesses En cumulant les découverts Je mate l'asphalte Tour à tour blate, tour à tour pape L'intermittent, le décadant Votre déficit pour vous servir Golden boy d'occase Alpiniste en ascension Pied d'estale, contre-pied Descente en rappel Au galop, meilleur grimpeur du peloton Un baiser sur le front Des fleurs sur le podium, au galop Le coeur s'affole, au galop Le coeur s'affole Interdit lunaire En déficit de perspectives Survole les promesses En cumulant les découverts Je mate l'asphalte Tour à tour blate, tour à tour pape L'intermittent, le décadant Votre déficit pour vous servir À vendre, à prendre, à saisir, tout doit disparaître À vendre, à prendre, à saisir, tout doit disparaître Ma vie semblable à une queue dans un supermarché Trop longue, pas pratique et peuplée d'imbéciles Trop longue, pas pratique et peuplée d'imbéciles Ma vie au galop Au galop le coeur s'affole Interdit lunaire En déficit de perspectives Survole des promesses En cumulant les découverts Au galop, le coeur s'affole Au galop, le coeur résonne Au galop Au galop
14.
Recouvrance 03:21
Elle fait un pas, elle s'avance Elle me dit au revoir Et je pourrais encore je pense Lui dire à plus tard Si elle se rendait à l'évidence Que tout nous sépare Qu'il ne faut pas me faire confiance Que je n'ai rien à voir Avec ses belles espérances Ni maintenant, ni plus tard Mais je pourrais encore je pense Lui payer un coup à boire Tout recommence Mais rien ne se répare Quand les cœurs sont en faïence C'est foutu, c'est trop tard Mais sur le pont de Recouvrance Elle est si belle à voir Que je pourrais encore je pense M'arrêter un jour de boire Pour l'embrasser sans offense Sans migraine, sans cafard Mais rien ne se passe comme je le pense Quand l'envie me prend de boire Tout recommence Mais rien ne se répare Quand les cœurs sont en faïence C'est foutu, c'est trop tard Pardonne-moi toutes mes offenses Pardonne-moi si je m'égare Je ne sais plus dans quel sens Se trouvait le Jean-Bart Mais rend toi à l'évidence Que tout nous sépare Qu'il ne faut pas me faire confiance Que je n'ai rien à voir Merde c'est pas de chance On n'a plus rien à boire Moi je pensais qu'à Recouvrance Ca fermait un peu plus tard Moi je pensais qu'à Recouvrance On trouvait toujours à boire À boire Tout recommence Mais rien ne se répare Quand les cœurs sont en faïence C'est foutu, c'est trop tard
15.
L'addiction 03:34
Bonjour tendresse Ton clochard céleste Se lève à peine Et se demande encore Si la vie tiendra promesse Veux tu bien cracher de lest J'ai dans l'idée Que tu ne seras pas la dernière J'en ai levé des comme toi Des tas et puis des tas J'en ai rincé, j'en ai volé J'en ai vidé, j'en ai brisé J'en ai fait rouler sous les tables Comme cela et tout d'un trait La monnaie de ma pièce L'addiction s'il vous plait Le cierge à la messe D'une mort annoncée J'ai dans l'idée Que vous ne serez pas la dernière Mais voyez vous madame Ce qui me plait c'est de m'y perdre La vie et ses extrêmes Ne sont pas faites pour me déplaire Un sourire au réverbères En attendant les primevères En souriant au premier verre En quemandant les derniers verres En trébuchant, quatre fers en l'air En degeulant son monde par terre Les béquilles de mon choix Sont liquides et je m'octroie La plaisir d'en abuser J'ai besoin de m'oublier La monnaie de ma pièce L'addiction s'il vous plait Le cierge à la messe D'une mort annoncée Bonsoir tendresse Ton clochard céleste Se couche à peine En se demandant Si la nuit tiendras promesse Veux tu bien cracher du lest
16.
Petite mort 07:39
Ma sans souci, mon contrefort Mon pas de danse, ma petite mort Caribéenne et rouge au nord Sur un seul doigt, par dessus bord Et moi, triste et fier Et con Ma fille et moi, trompe-la-mort Ma fille et moi, superstars Ma fille et moi ne dormant pas encore Moi et ma fille, ma fille et moi, sans toi ni moi Et elle, libre et fière Pour ne pas mourir encore Ne pas faire Croupir le sort Cours au feu Et rappelle les dogues Et les rires au bord du gouffre Que je creuse Et sous Le creux des ongles Ou entre dents et langue Sous le cuir de ses cheveux Mi-chemin Entre Vilna et Nouakchott Autres tropiques für hier ou après-demain

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released October 13, 2008

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Kebous Bordeaux, France

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