1. |
Ma cavale
03:29
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Ma cavale est souveraine
Tout ce bruit m'est nécessaire
Un roi sans sa reine a de la peine
Monte au créneau, vomit sa haine
Vivre l'enfer en bord de mer
Des embruns de vague-à-l'âme
La roulette russe use mes nerfs
Avec élégance choisir son arme
Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western
Vont encore se faire la belle, ne pas finir
Six pieds sous terre
Ma cavale est souveraine
Tout ce bruit m'est nécessaire
Vivre libre ou se tailler les veines
Se persuader de faire l'affaire
Des rejetons en dents de scie
Mangent tout cru les cul-bénis
.. tête roule dans le vacarme
Pour de l'oseille, pour de la came
Pour de l'oseille
Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western
Vont encore se faire la belle, le bout du tunnel
Avec une pelle
Ma cavale est souveraine
Tout ce bruit m'est nécessaire
Dans la gueule de la baleine
Pour Pinocchio c'est six ans ferme
Si c'était à refaire
Le casse du siècle, la belle affaire
Innocent, les mains pleines, les yeux chargés de peine
Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western
Vont encore se faire la belle, ils vont mourir
À tire-d'aile
Derrière des barreaux en fer, les héros de mon western
Vont encore se faire la belle, ne pas finir
Six pieds sous terre
Ma cavale est souveraine
Tout ce bruit m'est nécessaire
Un roi sans sa reine a de la peine
Monte au créneau, vomit sa haine
Vivre l'enfer en bord de mer
Des embruns de vague-à-l'âme
La roulette russe use mes nerfs
Avec élégance choisir son arme
Ma cavale est souveraine
Ma cavale est souveraine
Ma cavale est souveraine
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2. |
Y fait pas beau
03:42
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Y Fait Pas Beau sur ma planète
Avis général de tempête
Il fait pas beau par la fenêtre
Il va pleuvoir enfin peut-être
Alors depuis question de survie
Je ne sors plus sans mon parapluie
Je sors plus sans mon parapluie
Pour me protéger du temps qui passe
Ou de celui qui m'est imparti
Du temps qui fait, du temps qui trace
Petit sillage, petit radeau
Tous les matins devant ma glace
Je me dévisage à fleur de peau
J'ai l'air fané à la surface
Je sors plus sans mon parapluie
Pour me protéger du tout venant
Tandis que le ciel s'obscurcit
Moi je le brandis fièrement
Et soudain je reprends confiance
La tête haute sans aucun doute
Comme un champignon en vacances
Je me faufile entre les gouttes
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Avis général de tempête
Il fait pas beau par la fenêtre
Il va pleuvoir enfin peut-être
Alors depuis question de survie
Je ne sors plus sans mon parapluie
Des parapluies tout en couleur
Contre tous les désagréments
Avec des baleines à vapeur
Et des tuyaux d'échappement
J'ai même un parapluie tout jaune
Comme un soleil avec des voiles
Qui me servira d'anticyclone
En cas d'intempérie mondiale
J'ai le parapluie télescopique
Pour observer la stratosphère
Dont les relevés pluviométriques
Ne sont pas tombés de la dernière
Des parapluies aphraodisiaques
Seulement pour les grandes occasions
Et même un parapluie matraque
En cas de manifestations
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Pour me protéger des climats
Et de la chie-en-lit ordinaire
Sourires vengeurs, etc
Des militants, des militaires
Pour échapper à mon karma
Aux pollutions nucléaires
Aux postillons de mon crachat
Ainsi qu'aux regards de travers
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Moi je vis en cache sous le baromètre
Y Fait Pas Beau c'est pas la fête
Je suis fait comme un rat des pâquerettes
Alors quand je tente une sortie
C'est jamais sans mon parapluie
Mais j'avais compté sans le vent
Qui m'a retourné mes parapluies
A chaque jour de mauvais temps
L'un d'eux s'envolait à grand cris
Désormais je reste enfermé dehors
Je regarde la pluie faire flic flac floc
Je dessine des soleils de buée
J'ai l'air d'un con sans mon pébroc
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Y Fait Pas Beau sur ma planète
Y Fait Pas Beau sur ma planète
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3. |
Les corps impatients
03:27
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Puisque plus rien n'a d'importance
À longue ou brève déchéance
Parce que j'ai dû perdre le sens
De toute forme d'insouciance
Parce que plus rien n'a d'évidence
Que tout est tombé sous le sens
J'ai délégué les espérances au cinéma des apparences
Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Chez les marchands de références des corps dénudés de conscience
Des corps qui dansent d'impatience
Et se disloquent et se distancent
Pour différer l'indifférence de nos corps nus sans consistance
Qui se mélangent en substance jusqu'à l'extase, jusqu'à l'absence
Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
J'habite encore dans l'existence, tiens dans ses propres dépendances
Un corps qui cherche une contenance et qui survit par impatience
Puisque plus rien n'a d'importance
À longue ou brève déchéance
Parce que j'ai dû perdre le sens
De toute forme d'insouciance
Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
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4. |
Capitaine
04:21
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J'aurai partagé
La gamelle de ces hyènes
Qui ramènent leur science
À l'heure des repas
Ou à la fin du mois
Pour compter l'oseille
Entre les sourds, les dingues
Qui ne s'entendent pas
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
La coque du rafiot en mille et cent morceaux
Et de lambeaux de chair en vieilles peaux de chagrin
Estocades et finales, tous ces torts dans les cales
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse
Cet appart en croisière d'autre mondes à l'assaut
À y perdre leurs dents, leur courage ou leurs os
J'ai tué le dernier de ces marins d'eau douce
La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse
Il n'y a plus personne ici pour en découdre
Lâcheté se répand comme une traînée de poudre
Jadis on combattait sous la voûte du ciel
De nos jours les pirates font dans le logiciel
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
La peau de la charogne, capitaine, fout la frousse
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
Il aurait voulu cela et ce son, sa prière, les sourires son T.O.C., courbettes et pacotille
Les destins s'accumulent devant l'embarcadère
Pleurons pour soulager les dernières borderies
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
La peau de la charogne a pris l'eau, capitaine
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5. |
Opium Tango
03:37
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Du haut de ses talons
Elle n'y est pour personne
Elle toise l'horizon
Moi cow-boy, of course lonesome
Elle étoile mais pas danseuse
Storyboard so british
Ca prend l'eau romantique de la guimauve contre un kiss
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
On le saura jamais de son sourire
S'il va faire un temps de chien
Ou un soleil magnifique
Dans un champ de fraises, en faire son pique-nique
Of course, lady, les cheveux dans le vent
Free like a beatnik
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
Love, love, you, please, ça prend l'eau de tous les bords
J'envisage désormais ton corps entre deux portes derrière la glace
À cache-cache dans le noir, rechercher la trace
De Bangkok à Hanoï, recherche à te voir
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
Dans une volute, une femme, nue, danse
Opium tango et vertigo
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6. |
Judith
03:07
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7. |
L'un dans l'autre
03:02
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L'un dans l'autre
Tu resteras l'autre
Celle que l'on voit entre deux portes
Celle qu'on ne présentera jamais aux autres
L'un dans l'autre
Tu es celle avec laquelle on déploie son zèle
Celle avec laquelle on emploie ses ailes
À faire voler les "comme tu es belle"
Et tu resteras celle
Que l'on appelle
Quand tout le monde dort
En assumant ses torts
Et tu resteras celle
Qui attendra son tour
Avec dans les mains une pelle
Pour enterrer dans la cour
Tous mes "je t'aime"
Le pion a pris la tour
Remis le feu au bourg de celui qui recontra celle
Qui, sans le faire exprès, derrière des grands yeux verts
Comme le cul d'une bouteille m'a jeté à la mer
La mer tue les hommes qui, par lâcheté,
S'en remettront à la facilité
De s'enfuir comme
Si rien d'autre n'existait
De s'enfuir comme
Si rien ne s'était passé
Ce passé qui résonne
Comme une porte mal huilée
Un vieux pneu de crevé
Un mauvais calcul en somme
La vie d'agent secret
Ne me fait pas rêver
Je n'en ai pas la carrure
Ni même la voiture
L'un dans l'autre
Tu resteras l'autre
Celle que l'on voit entre deux portes
Qu'on ne présentera jamais, non jamais aux autres
L'un dans l'autre
Tu es celle
Qui restera l'autre
Qui voulait devenir celle pour qui j'ai quitté l'autre
L'un dans l'autre
L'un dans l'autre
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8. |
Le deal du siècle
03:58
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Faire un tour dans l'hémisphère
Flirter avec le diable
Le deal du siècle, de l'insondable
Le deal du siècle, de l'insondable
Que pense la brebis de la Bible
Que devient son bouc émissaire
Entre nos deux hémisphères
Soient A et B deux points primates
Ne passe maintenant plus guère
Qu'une seule et nouvelle droite
Je n'y suis pour rien, monsieur le commissaire
Dans ce morbide itinéraire
Mes deux lumières en luminaires
Ouvrez donc la chasse aux sorcières
Poussez la pucelle au bûcher
Mettez la Marianne aux enchères
Je ne ferai jamais l'affaire aux farandoles du premier mai
Quand les guignols ouvrent le bal derrière leur (?) front national
Faire un tour dans l'hémisphère
Flirter avec le diable
Le shoot du siècle, de l'insondable
Le shoot du siècle, de l'insondable
Pris au piège dans une sphère
Il est un drôle de ministère
Celui des affaires pas très claires
Ou d'enivrantes dialectiques
De là Prévert se revendique
De poésies pseudo-lunaires
Peuplées de corps de baby dolls qui
Le nez vautré dans la colle
Font l'amour vite et sans latex
Sans émotion, presque sans sexe
Et, dans cette sombre atmosphère,
Se cache l'artiste de la misère
Qui façonnera la rumeur colportée par tous les facteurs
Qui est pyromane ou pompier
Qui est l'arroseur, l'arrosé
Le guillotin, la guillotine
Qui est le marin, la marine
De l'enfer des flammes du pétrole
Surgit cette autre baby doll
Celle qui frise l'incandescence
Brûle notre histoire, notre essence
Elle déambule d'éther et d'alcool
En dégainant son auréole
Faire un tour dans l'hémisphère
Flirter avec le diable
Le deal du siècle, de l'insondable
Le deal du siècle, de l'insondable
La Fontaine a ses fables
Jésus-Christ a ses tables
De multiplication céleste
Des emmerdements et du reste
Des astronautes déjà qui ont vendu la peau de la Grande Ourse
Des libéraux qu'ont tout perdu en jouant leur vie à la Bourse
Le terroriste a le paradis
L'idéaliste a le tiercé
Et les femmes ont Paris
Paris parie tout sur l'Elysée
Foutre le feu mais par principe
Tuer son père ou son Oedipe
Aller coucher avec l'enfer
Elever les songes des chimères
Elever les cendres et des chimères
Faire un tour dans l'hémisphère
Flirter avec le diable
Le deal du siècle, de l'insondable
Le deal du siècle, de l'insondable
Faire un tour dans l'hémisphère
Flirter avec le diable
Le deal du siècle, de l'insondable
Le deal du siècle, de l'insondable
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9. |
Au galop
03:16
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Interdit lunaire
En déficit de perspectives
Survole les promesses
En cumulant les découverts
Je mate l'asphalte
Tour à tour blate, tour à tour pape
L'intermittent, le décadant
Votre déficit pour vous servir
Golden boy d'occase
Alpiniste en ascension
Pied d'estale, contre-pied
Descente en rappel
Au galop, meilleur grimpeur du peloton
Un baiser sur le front
Des fleurs sur le podium, au galop
Le coeur s'affole, au galop
Le coeur s'affole
Interdit lunaire
En déficit de perspectives
Survole les promesses
En cumulant les découverts
Je mate l'asphalte
Tour à tour blate, tour à tour pape
L'intermittent, le décadant
Votre déficit pour vous servir
À vendre, à prendre, à saisir, tout doit disparaître
À vendre, à prendre, à saisir, tout doit disparaître
Ma vie semblable à une queue dans un supermarché
Trop longue, pas pratique et peuplée d'imbéciles
Trop longue, pas pratique et peuplée d'imbéciles
Ma vie au galop
Au galop le coeur s'affole
Interdit lunaire
En déficit de perspectives
Survole des promesses
En cumulant les découverts
Au galop, le coeur s'affole
Au galop, le coeur résonne
Au galop
Au galop
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10. |
St. Jean - Matabiau
04:32
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Il est des trains comme des gens
Il y en aura des pressés
Certains qui iront droit au but
Et enfin d'autres qui pratiquent le pas de sénateur
Lentement mais sûrement, assurément
Les trains qu'j'fréquente sont de ceux-là
Ceux-là même qui transportent et catapultent
Et ramènent chacun à soi
Un de ces trains qui est plein de vieux
Plein de jeunes, de marmots et de puceaux
Des budasses, des amoureux, des grabataires
Quelques chiens et quelques chats
Sans oublier le gardien de zoo, ce monsieur à la casquette
Au sourire en contre-danse
Il est des trains comme des gens
Tout plein de zèle évidemment
Je me laisserai faire
Je me laisserai faire
Il y a le côté des fumeurs et le côté des non fumeurs
Il y a la vieille et son chapeau
Et puis l'intello à lunettes
Et puis y a moi sans savoir
Il y avait qui, il y avait quoi
Et même pourquoi
Mais j'y suis las, hélas
Il est des trains comme des gens
Pressés comme toi sans aucun doute
Pressés
Il est des trains comme des gens
Pressés comme moi sans aucun doute
Les trains qu'j'fréquente sont de ceux-là
Ceux-là même qui transportent et catapultent
Et ramènent chacun à soi
Chacun chez soi
Chacune à toi
Et tout pour moi
Il va de soi
La gare Saint-Jean à Matabiau
Le voyage est calme et sans surprise
Je me laisserai faire
Je me laisserai faire
Il est des trains comme des gens
Ceux-là même qui transportent et catapultent
Et ramènent chacun à soi
Un de ces trains qui mène à rien
Un de ces trains qui s'plante de chemin
Un de ces trains qui tourne en rond
Un train arrière nommé désir
Je me laisserai faire
Je me laisserai faire
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11. |
Lolita nie en bloc
03:46
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Lolita nie en bloc elle navigue au loin
Sous les cils à cent lieues de se douter que
Les silences et la jalousie la guettent
Elle oublie la liste et l'allonge
Encore elle veut s'isoler
Et alors elle s'absorbe de nouveau dans la contemplation
De ses pieds
Un ange passe
Un ange passe
Et puis son doigt décrit dans l'air
Des étoiles ou bien des éclairs
Elle ignore si superbement
Les sentiments les aléas de l'amour
Elle s'avance vers la fenêtre
Abandonnée lascive et elle
Couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous
Un ange passe
Un ange passe
Un ange passe
Un ange passe
Désolé Lola je n'ai pas su déchiffrer le sens secret
De tes gestes lents aérés,
Simulacres ou magie futile
A moins que le vide et l'ennui
Ne s'emparent de toi Lolita
et si cette bulle pleine de rien
Voulait se crever enfin
Un ange passe
Un ange passe
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12. |
Petite mort
11:34
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Ma sans souci, mon contrefort
Mon pas de danse, ma petite mort
Caribéenne et rouge au nord
Sur un seul doigt, par dessus bord
Et moi, triste et fier
Et con
Ma fille et moi, trompe-la-mort
Ma fille et moi, superstars
Ma fille et moi ne dormant pas encore
Moi et ma fille, ma fille et moi, sans toi ni moi
Et elle, libre et fière
Pour ne pas mourir encore
Ne pas faire
Croupir le sort
Cours au feu
Et rappelle les dogues
Et les rires au bord du gouffre
Que je creuse
Et sous
Le creux des ongles
Ou entre dents et langue
Sous le cuir de ses cheveux
Mi-chemin
Entre Vilna et Nouakchott
Autres tropiques für hier ou après-demain
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